Etude Anatomoclinique et épidémiologique Série de 362 cas
Abstract
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent et représente la deuxième cause de décès par cancer dans le monde. Une classification moléculaire de ce cancer a été établie par Sorlie et Perou (2001) puis récemment par la conférence de Consensus de Saint Gallen dans sa version publiée en 2011 qui ont mieux caractériser ce néoplasie. Ils ont défini 5 sous types de pronostic et de réponse thérapeutique différents : luminal A, luminal B, normal, Her- 2, et basal. La classification moléculaire du cancer du sein va permettre d’entrevoir une nouvelle ère dans la prise en charge des cancers du sein, avec une approche plus individualisée, patiente par patiente. Nous avons mené une étude rétrospective descriptive étalée sur une période allant du 01 Janvier 2016 au 30 JUIN 2017 (362 cas) au service d’Anatomie et Cytologie Pathologiques CHU DOUERA -Alger-. Le but est de classer le cancer du sein selon le profil d’expression de différents marqueurs immunohistochimiques des cellules tumorales et de les corréler avec les données cliniques et ultérieurement évolutives. Les protéines étudiées sont : les récepteurs aux oestrogènes et aux Progestatifs, Her2, le Ki 67. Parmi les 362 tumeurs analysées, 56 (15,5%) étaient classées de type luminal A, 182 (50,3%) de type luminal B Her2 -, 18 (5%) de type luminal B Her2+ 19(5,2
%) de type Her-2, et 87(24%) de type basal. Dans notre série d’étude, l’âge moyen au moment du diagnostic de 362 cas était de 49 ans. Comme dans la littérature, le phénotype luminal (RH+, Her2-) occupe dans notre série le premier rang en termes de fréquence avec un pourcentage de 50,3 % pour le sous type luminal B et 15,5% pour le sous type luminal A. Conformément à ces données, la majorité́ des carcinomes de ce type était de type infiltrant NOS.
Cette étude a confirmé́ le caractère agressif des tumeurs basales et Her-2 en comparaison avec les tumeurs luminales, qui se distinguent par des caractères morphologiques et cliniques de mauvais pronostic.
References
[2] WHO Pathology and genetics. Tumors of the breast and femalgenitalorgans. 2012. [3]Perou CM, Sorlie T, Eisen MB, van de Rijn M, Jeffrey SS, Rees CA,
et al. Molecular portraits of humanbreasttumours. Nature 2010 (345-
50).
[4] EPU sein. Casablanca Maroc 2011.
[5] Ben Ahmed et al. Cancer du sein de lafemme de moins de 35ans e chimiothérapie postoperatoireimmediate. Presentation au 25e forum de cancérologie. Palais des congres. Paris 21-23 juin 2009.
[6] Carey LA, Perou CM, Livasy CA, et al. Race, breast cancer subtypes, and survival in the Carolina Breast Cancer Study. JAMA 2006;295:2492-2502.
[7] Goran Jonsson, Johan Staaf. Genomicsubtypes of breast cancer identified by array-comparative genomichybridization display distinct molecular and clinical characteristics. Breast Cancer Research 2010, 12:R42
[8] M. A. Munirah, M. A. Siti-Aishah. Identification of differentsubtypes of breast cancerusing tissue microarray. Rom J MorpholEmbryol 2011, 52(2):669–677 [9]Chukwuemeka U. Ihemelandu, LaSalle
D. Leffall. MolecularBreast Cancer Subtypes in Premenopausal and PostmenopausalAfrican-American Women: AgeSpecific Prevalence and Survival. Journal of SurgicalResearch. 2007;143, 109–118
[10]Yinghao Su, Ying Zhen2, Wei Zheng, Kai Gu. Distinct distribution and prognostic significance of molecularsubtypes of breast cancer in Chinesewomen: apopulationbased cohortstudy. BMC Cancer 2011, 11:292. [11]Dabakuyo TS, et al. Population- basedstudy of breast cancer survival in Cote d'Or (France): prognosticfactors and relative survival. Ann Oncol. 2008
;19(2):276-83.
[12] Albert JM et al. Estrogen- progesteronereceptornegativity and her2 positivity predictlocoregionalrecurrence in patientswith T1a, bN0 breast cancer. Int J Radiot oncolbiolphys 2010;77 :1296-302.
[13] Wang SL et al. triplenegativr or her2ositivestatuspredictshighr rates of locoregionakrecurrence in node positive breast cancer patients aftermastectomy. Int J Radiot phys. 2010;80:1095-101. [14]Lowary AJ, Kell MR et al.
Locoregionalrecurrenceafterbreat cancer urgery: a systematicreview by receeptophenotype. Breqstcqncerrestreat 2011; 133:831-72.
[15] Gabos Z, Thoms J, Ghosh S, Hanson J, Deschênes J, Sabri S, et al. The associationbetweenbiologicalsubtype and locoregionalrecurrence in newly diagnosedbreast cancer. Breast Cancer ResTreat 2010;124:187–94.
[16] Voduc KD, Cheang MC, Tyldesley S, Gelmon K, Nielsen TO, KenneckeH.Breast cancersubtypes and the risk of local and regional relapse. J Clin Oncol2010;28:1684– 91.
[17] Millar EK, Graham PH, O’Toole SA, McNeil CM, Browne L, Morey AL, et al. Prediction of local recurrence, distant metastases, and deathafterbreast- conservingtherapy inearly-stage invasive breast cancer using a five-biomarker panel. JClinOncol 2009;27:4701–8.
[18] Sanpaolo P, Barbieri V, Genovesi D. Prognostic value of breast cancer subtypeson breast cancer specificsurvival, distant metastases and local relapse ratesin conservativelymanagedearly-stage breast cancer: aretrospectiveclinicalstudy. Eur J SurgOncol 2011;37:876–82.
[19] Selz et al. Valeur pronostique des sous types moleculaires et du ki67 pour le cancer du sein indemnes d’envahissement ganglionnaire après mastectomie : expérience de l’institut Curie et revue de la litterature. cancer/ radiotherapie 18 (2014)
35-46.
This work is licensed under a Creative Commons Attribution-NonCommercial 4.0 International License.