Mozart – Bergman: The presence of the opera The Magic Flute (1791) in The Hour of the Wolf (1966) and the tragic setting of the narrative story

Moncef    Cherni

doi:10.34118/jskp.v4i02.4030

Moncef Cherni https://orcid.org/0009-0006-5295-334X

DOI: https://doi.org/10.34118/jskp.v4i02.4030

Keywords: Ingmar Bergman ; ; Mozart ; ; Musique Diégétique ; ; Récit narratif ; ; Dramatique

Abstract

Le présent article s’intéresse à la présence d’un bref extrait de l'opéra La Flûte Enchantée (1791) de Mozart dans L’Heure du Loup (1968) d’Ingmar Bergman. Cette musique diégétique est un élément dramatique et esthétique contribuant de manière significative à la mise en tragique du récit narratif de ce film. L’article focalise l’analyse esthétique sur la quinzième séquence du film qui met en scène le spectacle des marionnettes, représentant ce bref extrait de l'opéra de Mozart. D’abord, il détermine l’emplacement de cette séquence par rapport au récit narratif. Ensuite, il examine tous les gros plans qui mettent en image les visages des personnages au moment où ils assistent à ce spectacle et ce pour rendre manifeste l’importante contribution de cet extrait lyrique et musical à la mise en tragique de ces visages. Enfin, l’article finit par analyser le symbolique dramatique que représente cet opéra dans ce film et par réfléchir sur les similitudes et les contrastes dramatiques entre cet opéra de Mozart et ce film de Bergman

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